Nous avons décidé d’interrompre le concours afin de l’améliorer et de susciter plus de participations.
Une fois les changements effectués, nous le relancerons avec plus d’entrain et de visibilité.
YDM
Nous avons décidé d’interrompre le concours afin de l’améliorer et de susciter plus de participations.
Une fois les changements effectués, nous le relancerons avec plus d’entrain et de visibilité.
YDM
CENSURE
Il fut un temps ou l’on ne pouvait pas s’exprimer librement sur les plateaux des radios d’état, il n’y en avait d’ailleurs pas des tas. Certains chanteurs ont payé le prix fort pour des chansons dites « engagées », que je chantais l’air dégagé. Ne m’appelez plus jamais France de Michel Sardou. – Le Déserteur de Boris Vian. – L’Algérie de Serge Lama – Le Zizi de Pierre Perret, les exemples sont nombreux. Quand les chanteurs parlent de traversée du désert, c’est le prix qu’ils ont dû payer.
Dans ce pays, on n’a jamais voulu entendre le peuple gronder, il tempête, tempête, puis il manifeste, ça dégénère, c’est la révolution ! Sous la plage les pavés, c’est gonflé !
Aujourd’hui, l’information fait place à la désinformation qui brouille les ondes. Elle se fait peau de chagrin, elle tient dans la main. Dis-moi qui tu es, je te dirai qui te manipule ma poule …
En plein hiver, il est venu
Le 11 février 1966
La neige riait de son nom,
de ses gestes et de ses tenues
de j’ai la haine et de mes excuses.
Une production écrite ou visuelle
qui manifeste ses droles de gestes
Le nom de la série était M’bala M’bala
et le premier chapitre était Dieudonné
Et puis aprés, cette source comique
est devenue de plus en plus décisive
Les élections législatives à Dreux
Et puis son discours politique.
De gauche à droite s’est orienté
Et la dénomination du passé colonial
et esclavagiste a choisi ce Dieudonné.
Un noir au coeur blanc qui voulait,
tout changer.
Au début par ses conneries
ça fait partie de mon passé
Et je n’oublie pas Foxtrot et j’ai fait le con
Ce noir de peau, Dieudonné
Ce champ de fleurs qu’a dieu donné.
Asma boulharts, 19 ans Algérie.
Un 11 Février 1966, Dieu donnait Dieudonné au monde.
Être talentueux pour certains, pour d’autres homme immonde.
D’origine Camerounaise, avec un humour noir,
Rapidement il se fit connaître en jouant ses pièces chaque soir.
Mais… homme qui fait rire bien souvent dénonce
Les travers de cette terre, les guerres et tout ce qui n’a de sens.
Ainsi de scènes en scènes, Dieudo partagea ses maux,
Par ses mots choquants, sans pourtant sortir les crocs.
Pour encore mieux se faire entendre, il se présenta à des élections.
Mais mon cher Dieudo, certains ont déjà leurs pions :
On a dit de toi que tu étais antisémite et raciste,
Alors que tu ne te battais QUE contre les sionistes.
Dans une société où prime la liberté d’expression,
Tu n’as le droit de critiquer « Ceux du Mont Sion »
Car ils ont le pouvoir et contrôlent la Terre,
Colonisent des terres et martyrisent nos frères !
Alors à mon tour, je veux me faire entendre !
Comme toi, cher Dieudo, je voudrais les faire pendre !
Ceux qui nous rabâchent le passé de leurs ancêtres défunts,
Tristes personnes tuées et torturées sans fin…
Ils font pourtant exactement la même chose aux nôtres,
Pauvres Palestiniens persécutés par eux-autres…
Dieudonné a bien raison de le crier sur tous les toits :
PALESTINE VIVRA ! PALESTINE VAINCRA !
Sibel Koca, 22 ans, Paris
Éllipse et
D I E U D O N N É
Dieudonné le bien heureux, comique de son
état. Personnage haut en couleur, sachant
manier habillement l’humour noir et blanc et
inversement.
Certaines mauvaises langues disent qu’il fait
tâche. Il est impressionnant, fait mouche à
chaque coup disait l’asticot, il ne reste plus que
la mouche du coche !
Dieu donné, je veux bien, mais ne croyez vous
pas que c’est une arnaque, puisque l’on ne
peut pas donner à ce qui ne se montre pas.
Ne serait-ce qu’une petite pièce jaune ?
André Recoupé, Chelles
O ! Par pitié ! Écoutez–moi une bonne fois pour toutes !
Vous qui nous cueillez dans jardins ou bordures de routes !
Que connaissez-vous de nous autres pissenlits ?
Rien ! Si ce n’est qu’au son de vos pas, on pâlit.
Depuis tout petit, de vous, j’ai appris à me méfier…
Fier que vous êtes, dès votre arrivée, je me recroquevillais,
Aujourd’hui encore, vous demeurez ma terreur,
Vous qui nous arrachez et nous soufflez sans cœur !
Vous nous appelez « Dents de Lion » en riant,
Mais ce n’est pas nous qui bouffons les autres car l’on est plus grands !
Vos enfants, sachez-le, sont notre pire cauchemar,
Et il est temps de le dire : on en a marre !
Il nous arrachent aux nôtres sans pitié aucune !
Et sans pudeur, montrent notre lune!
Oui, vous m’avez bien compris, je parle de nos fesses,
Qui, quand ils soufflent sur nos habits, apparaissent…
Vos enfants impolis ne s’arrêtent pas là,
Ils se moquent de nous à pleine voix :
« Pissenlit ! Pissenlit ! Tu pisses au lit ? »
Et nous, plein de honte, l’on rougit.
Je vous en supplie, arrêtez ce pugilat !
Véritable massacre qui nous rend las,
Le vent déjà, nous donne bien des soucis,
Inutile d’en rajouter avec vos petits !
Emilie, 28ans, La Courneuve
Entre les herbes folles
Tu jaillis , tu batifoles
Dans les prés et le gazon.
Au printemps, tu donnes le ton.
Telle des étoiles dentelées
Ne craignant point les gelées
Tes feuilles et racines bénéfiques
Composent des potions magiques
On te surnomme Dent de Lion
Je t’aime aux petits lardons
Le vin et le miel de tes fleurs
Ne sont que douceur et senteurs
Plus tard sans nous prévenir
Ton cœur se met à grossir
Tes dents acérées et austères
Nous deviennent amères
C’est ton duvet soyeux
Que soufflent des enfants joyeux
Alors en guise de révérence
Tu t’envoles en partance
Ailleurs va faire ton lit
Au revoir pissenlit
Philippe BAZOT, Strasbourg
Le pissenlit tendit l’or-tige
d’un beau jaune citron
sans cuisson.
Se hissa jusqu’à hauteur
de la fenêtre
du Seigneur des lieux.
Ce cher Racine.
Vous divaguez
cher ami !
Chaque fois que je peux,
je résiste au béton,
je m’infiltre partout.
Si vous voulez
me voir en colère,
venez sur la terrasse,
je vous raconteraI
des histoires à faire péter
de rire les dalles du comté.
C’est pour cela qu’on dit
que le Pissenlit parla Racine !
(Racine ne parla pas au Pissenlit)
Il arrive encore que des jeunes
se la raconte,
qu’ils en pissent en lit,
où au lit de rire !
Certains se retiennent à temps …
André Recoupé, Chelles